L’OREILLE, ORGANE IMPORTANT EN PLONGÉE
Situé dans l’oreille, le vestibule est le récepteur principal de l’équilibre. Son rôle est essentiel est davantage lorsqu’il s’agit de la plongée. Le vestibule est très peu corrigé par le récepteur oculaire comme les eaux troubles, l’absence de lumière ou par les récepteurs profonds des muscles. C’est pourquoi pendant une plongée un danger d’accident vestibulaire peut vite arriver.
Le vestibule est stimulé de différentes façons :
– Physiologiquement, car les canaux semi-circulaires à travers les mouvements de rotation de la tête.
– Anormalement, par des stimuli de l’ordre thermique (température de l’oreille), mécanique (variations de pression) ou électrique (courant galvanique).
– Les cellules sensorielles peuvent être directement stimulées ou lésées en modifiant leur métabolisme à cause de l’altération de l’oxygénation avec l’hyperoxie ou divers troubles circulatoires comme l’obstruction des vaisseaux sanguins à travers des emboles gazeux (bulles). Mécanisme d’équilibre de pression L’oreille moyenne, également appelée « caisse du tympan », communique avec l’arrière du nez par l’intermédiaire d’un conduit appelé la trompette d’Eustache. Au départ de l’oreille moyenne et à la moitié de sa longueur, les parois de ce conduit sont osseuses et indéformables. Au niveau de son insertion à l’arrière du nez, contre la trompe d’Eustache, il est souple et déformable. Il traverse obliquement l’épaisseur de la partie postérieure du nez, créant ainsi un dispositif similaire à une valve appelée « bec de canard ». L’ouverture peut être contrôlée au moyen de deux petits muscles avec le bâillement ou la déglutition.
D’autre part, l’air a tendance à passer plus facilement dans la direction de la région tympanique du nez que dans l’autre. Vous ne pouvez pas pénétrer dans la boîte si vous n’ouvrez pas l’orifice de la trompette ou si vous forcez le passage avec une surpression importante, manœuvre de Valsalva et manœuvre de Marcante-Odaglia.

Le vestibule et la plongée
Lorsque le plongeur descend en immersion, la pression de l’eau sur le tympan augmente, provoquant un sentiment croissant de souffrance. A ce moment, la pression de l’air contenu dans le caisson du tympan augmente à son tour jusqu’à ce que la pression exercée par l’eau augmente. Pour enlever cette sensation, le plongeur ferme ses narines et souffle brusquement comme s’il se mouchait. C’est la manœuvre de Valsalva qui entraîne l’ouverture de la trompe d’Eustache et l’injection d’air dans l’oreille moyenne.
Lors de la remontée au contraire, il n’est pas nécessaire que le plongeur intervienne volontairement pour équilibrer la pression sur les deux parties du tympan. Il suffit d’une surpression de 0 à 15 mbar dans l’oreille moyenne pour que la trompe d’Eustache s’ouvre spontanément. Mais certains sujets ont besoin d’une surpression plus importante pour forcer le passage du nez vers l’arrière. Si cette surpression est très élevée, un vertige peut survenir.
Vous ne devriez pas toujours vous contenter d’une ouverture passive à la montée, mais chercher une ouverture active avec la déglutition ou la contraction des mâchoires. La manœuvre de Valsalva est interdite pendant la remontée, car elle ajoute une surpression dans l’oreille moyenne et une surpression thoraco-abdominale dont les effets peuvent être catastrophiques (apparition de la surpression pulmonaire ou de troubles aigus de la décompression).