En 1997, la South Pacific Underwater Medical Society a publié un article « Drowing Syndromes with scuba » écrit part les auteurs Edmonds Walker et Scott. Les auteurs ont fait cette étude car la noyade est un des accidents les plus fréquents pour la plongée sous-marine en Australie. Ils ont étudié 100 cas de noyade, 89 étaient des hommes et 11 des femmes. Dans 38% des cas, ils n’avaient pas de sous-brevet. Les résultats montrent que dans la moitié des cas, les plongeurs étaient dû à la panique car ils étaient dans de nouvelles situations.

LA SITUATION ENVIRONNEMENTALE

Ainsi, le rapprochement entre les résultats et les faits sont évident, un plongeur sous-expérimenté est amené à avoir plus d’accidents à cause de la panique se qui entraîne la noyade. Concernant l’environnement, la plupart des cas étaient dans des eaux calmes, 9% étaient dans de forts courants, la moitié s’est produit en surface après avoir épuisé l’air pendant la plongée. Et dans 8% des cas, le robinet du cylindre été fermé avant l’immersion. Selon les données récoltées par les australiens qu’il existe des situations environnementales défavorables telles que les courants de marée (55%), les mers agitées (44%), la mauvaise visibilité (26%), le froid (14%) et les plus grandes profondeurs contrairement aux précédentes plongées (26%) et accompagnée par l’inexpérience des plongeurs entraînent un stress important qui peut se transformer en panique.

Dans de nombreux cas, l’équipement n’est pas un facteur risque de noyade, sauf dans certains cas où ça concerne l’enveloppe d’équilibrage et du ballast. Car si elle n’est pas bien utilisée, elle peut augmenter le risque de noyade.

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L’EQUIPEMENT ET LE PARTENAIRE DE PLONGEE

Pour en revenir aux résultats australiens, le BCD (Buoyancy Control Device) n’était pas gonflé dans 52% des cas, alors que 5% seulement ne travaillaient pas. 86 sur les 100 cas n’avaient pas lâché le ballast, 3 avaient essayé mais sans succès. Il est possible de gonfler le GAV pour remonter d’urgence à la surface, sans que le ballast soit incontrôlable. Durant les cours de formation il est donc essentiel d’accentuer sur ces sujets. Dans le plus souvent des cas, ce sont de bons conseils, mais lorsque la panique s’installe le bon sens se fait rare.

Lors des plongées sous-marine, les plongeurs sont souvent avec un partenaire, car en cas d’urgence il peut vous aider. D’après les résultats australiens, 42 de 100 cas avaient un partenaire expérimenté, 32 étaient avec un partenaire inexpérimenté et 21 étaient seuls. Lorsqu’un plongeur est séparé de son partenaire cela peut entrainer un facteur important, puisque 31 des cas, la séparation a été dû à l’épuisement de l’air ou à la tentative d’émerger seul, 52 plongeurs sont morts seuls.

Ainsi d’après les auteurs, Edmonds Walker et Scott, le plongeur doit avoir une bonne condition physique, une expérience adéquate, un équipement en ordre, être dans une situation environnementale adaptée au niveau de son expérience, une alimentation adéquate en air, une bouteille ouverte avec un contrôle fréquent de la pression, système de couple adéquat et efficace.

Lorsque vous avez un problème que vous ne pouvez pas résoudre seul, prévenez votre partenaire que vous allez terminer la plongée, remontez de façon contrôlée et à la surface gonflez le BCD et décrochez le ballast si nécessaire.